Le château en face de Valence?
Maintenant en ruines, le château de Crussol est construit sur une hauteur dominant la vallée du Rhône, à Saint Peray (Ardèche). Il se trouve juste en face de la ville de Valence (Drôme).
Posé sur la crête de la montagne de Crussol, au bord d’un versant de plateau de plus de 200 mètres de haut, le château domine les communes de Saint-Péray à l’ouest, Guilherand-Granges et Valence à l’est. Il s’étend sur trois hectares. Il comprend la Villette, un ensemble composé d’environ 140 maisons, ainsi que le château lui-même au sommet de la colline. L’ensemble est ceinturé par des remparts encore bien visibles, surtout sur l’arrière où il y a une tour.
Cette véritable forteresse , dressée sur un éperon rocheux dominant la plaine rhodanienne, contrôlait une voie de communication très fréquentée depuis la plus haute antiquité.
Une visite agréable en famille!
L’endroit se visite librement. C’est une agréable promenade à effectuer avec de bonnes chaussures de sports car le chemin jusqu’en haut est un peu raide. Mais vous serez récompensé par une vue époustouflante!
Histoire du château de Crussol
La montagne est occupée depuis l’époque romaine, où un temple est édifié pour honorer Mars. Un premier ensemble fortifié est construit au sud pendant le Ve siècle. Mais if fut abandonné quelques siècles plus tard pour le site actuel, situé au nord.
La première mention sur le château apparaît dans le cartulaire de Saint-Chaffre du Monestier ( Haute-Loire) mentionnant alors un donjon, une palissade en matière périssable ainsi qu’un petit bourg accolé. Après avoir brûlé, il est rebâti en pierre calcaire au XIIe siècle, par un seigneur nommé Gérald Bastet, afin de contrôler la voie de communication existant le long du Rhône.
C’est à partir de 1300 que le Vivarais est rattaché au royaume français.
À la fin du XVe siècle, un mariage unit la famille de Crussol à la famille d’Uzès. Le château est alors abandonné pour celui de Charmes, plus confortable. Les guerres de religion lui redonnent un certain attrait puisqu’il est pris et incendié à plusieurs reprises par les différents belligérants. Pour arrêter ces guerres de religion, le roi ordonna le démantèlement des points forts de France. Le château fût alors dé-fortifié.
Le 3 octobre 1855, un tir de mine dans la carrière située sous le château provoque la destruction d’une partie de l’édifice. Le château fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le 31 mai 1927.
En 1952, la foudre détruit une partie de l’échauguette restante.
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