Alençon, paisible préfecture de l’Orne

La ville est excentrée par rapport au territoire départemental. L’agglomération d’Alençon regroupe 70 000 habitants et déborde sur la Sarthe. La commune est la plus peuplée de l’Orne avec  modestement 26 000 habitants. La ville est en effet restée des années 1970 jusqu’à 2005 à l’écart du réseau autoroutier.

Alençon s’est développée à l’origine dans un méandre de la rivière Sarthe, soit l’actuel quartier de Montsort. En effet, les gaulois préféraient s’installer dans des endroits sains, comme l’extrémité du plateau calcaire, plutôt que dans l’encaissement marécageux où Alençon s’est étendu à partir du Xe siècle.

La christianisation de la Normandie commence au milieu du IVe siècle. Elle touche d’abord des aristocrates gallo-romains vivant à la fois dans des centres urbains et ensuite les campagnes sous l’impulsion de Saint Martin.

Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus

Thérèse Martin est née le 2 janvier 1873 à Alençon. Le père de Thérèse, Louis Martin (Bordeaux, 1823 – Lisieux, 1894) exerce le métier d’horloger où il excelle. Sa mère, née Azélie-Marie Guérin (Gandelain, 1831 – Alençon, 1877), est déjà connue, dans les années 1850, comme dentellière au point d’Alençon. La mère de Thérèse meurt d’un cancer alors qu’elle n’a que 4 ans. En conséquence, la famille déménage ensuite à Lisieux.

Thérèse fut carmélite à Lisieux. Elle y entre à 15 ans sous le nom de sœur Thérèse de l’Enfant Jésus, de la Sainte Face. Par ses écrits, elle développe une voie toute simple pour s’approcher de la sainteté, de Dieu. Il suffit en effet de reconnaître sa faiblesse et de tendre les bras à Jésus afin qu’il nous transporte auprès de lui. Sainte Thérèse a reçut beaucoup d’amour de ces parents. Elle a mis sa confiance en Dieu ; cela lui a permit de surmonter les épreuve de sa vie assez nombreuses. Elle avait demandé à Dieu de passer son Ciel à faire du bien sur la terre.

Thérèse est décédée à Lisieux de la tuberculose le 30 septembre 1897 à l’age de 24 ans.  Elle fut canonisée en 1925 et en 1997 Jean-Paul II la déclara docteur de l’Eglise.