Sainte-Agnès, son histoire
Pour aller au village perché de Sainte-Agnès il faut emprunter une petite route qui s’élève sur les hauteurs de Menton. C’est le village littoral le plus haut d’Europe !
D’après une légende, une princesse romaine en voyage, dénommée « Agnès », avait trouvé refuge dans une grotte du village, pour se protéger d’un orage.
Le village et son château fort est perché à 800 m sur un piton rocheux. Au sommet du château, la tour date du Xe ou XIe siècle. Il s’agit en fait d’un castellaras ligure qui fut ensuite un important poste de guet veillant sur les côtes méditerranéennes de la Ligurie italienne et sur les montagnes alpines, car la position stratégique au sommet de cette colline offre une vue dégagée vers les quatre points cardinaux.
Ce poste de guet était désigné sous le nom de «Mons Aégis » qui signifie « sauvegarde, abris ».
Pendant longtemps, Sainte-Agnès relevait du comté de Vintimille « intemellium », puis de Charles d’Anjou, comte de Provence entre 1258 et 1388, date à laquelle le comté de Nice se rallia au compte Amédée VII de Savoie. Ensuite, le comté de Nice devint français en 1860.
Un magnifique jardin médiéval se visite au pied des ruines du château… La vue vers la côte y est grandiose par tous les temps. Les nuages s’accrochent souvent à la barre de montagnes qui marque la frontière entre la France et l’Italie.
La ligne Maginot à Sainte-Agnès
Un ouvrage de la ligne Maginot est creusé profondément dans la falaise en surplomb de la baie de Menton. Il peut être visité aujourd’hui.
Ce fort faisait partie de la ligne Maginot. Il a été construit dans la montagne entre 1932 et 1936. Sa surface est de 2 000 m2. L’ouvrage pouvait héberger 300 à 400 hommes de troupe pendant trois mois en autonomie complète. De plus, l‘ouvrage concentrait une très puissante artillerie bien conservée.
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