Ars-sur-Formans ou Ars-en-Dombes

Ce petit village se situe dans la partie sud-ouest du département de l’Ain, au nord de Lyon (33 km) et Bourg-en-Bresse (45 km), rn bordure de la région de la Dombes connue pour ses nombreux étangs. Ars-sur-Formans ou Ars-en-Dombes comme il s’appelait autrefois, est implanté sur le plateau de la Dombes tandis qu’à l’ouest, elle borde les riches coteaux du Val de Saône. Une petite rivière, le Formans, traverse la commune.

Le village est connu dans le monde entier parce que son curé durant 41 ans de 1818 à 1859 fut Saint Jean-Marie-Vianney, un saint homme dévoué 24 heurs sur 24 à ses paroissiens, qui canonisé en 1925 deviendra ensuite le saint patron de tous les curés de paroisse.

La basilique d’Ars

La basilique d’Ars fut construite à partir de 1862, à proximité de l’ancienne église romane datant du XIIe siècle. Les travaux furent financés notamment par une loterie dont les deux gros lots étaient le prie-Dieu et la montre du Curé d’Ars, et qui rapporta 100 000 francs de l’époque.

Elle est placée sous le vocable de sainte Philomène. Le curé d’Ars attribuait à cette sainte les miracles qu’on lui prêtait. En 1986, le pape Jean-Paul II, lors de sa visite pontificale en 1986 en France visita Ars-sur-Formans en hommage à son ancien curé. En 2010, la basilique était le lieu touristique de l’Ain le plus visité, avec plus de 500 000 visiteurs durant l’année.

Qui est le Saint Curé d’Ars?

Jean-Marie Vianney, dit le Curé d’Ars ou le saint Curé d’Ars, né le 8 mai 1786 à Dardilly (près de Lyon), et mort le 4 août 1859 à Ars-sur-Formans. Peu instruit mais authentiquement humble, il se croyait indigne de sa fonction.

Après un épisode ou il déserta pour ne pas participer à la guerre d’Espagne, en effet contrairement aux autres séminaristes exemptés de service militaire, Jean-Marie Vianney fut envoyé comme soldat par son diocèse, ayant peut être eu peur de le présenter comme séminariste vu son ignorance. Il réintègre finalement le séminaire en 1812, mais il est renvoyé chez son curé à cause de ses mauvais résultats dans beaucoup de matières. Il sera malgré tout ordonné prêtre par l’évêque de Grenoble car son curé, l’abbé Balley est persuadé que sa piété compensera son ignorance. A la mort de ce dernier en 1818, Jean-Marie Vianney est envoyé comme chapelin dans le petit village d’Ars qui ne compte que 200 habitants.

La piété, la sainteté et le dévouement du curé d’Ars va faire des miracles dans ce petit village. Quand l’abbé Vianney arrive à Ars, le village a le niveau de piété courant dans la Dombes à cette époque : on va à la messe le dimanche mais on communie rarement et certains hommes ne font même pas leurs Pâques ; parfois, on se permet de travailler le dimanche et les jours défendus. Il y a cependant des familles ferventes  Le nouveau chapelain va s’attacher à « convertir sa paroisse ». Il cherchera notamment à développer la piété de ses paroissiens envers l’Eucharistie et envers la Vierge Marie. Petit à petit la réputation dépasse les limites de cette région, on vient de partout voir le saint prêtre. Il restera dans la paroisse jusqu’à sa mort, son évêque ne souhaitant pas qu’il prenne sa retraite tant les fruits de son ministère étaient nombreux.