Toulon, grande ville du sud, plus grand port de la Marine Nationale

La rade de Toulon est un port naturel sur la Méditerranée grâce à sa rade. Toulon est aussi une grande métropole sous le nom de Toulon-Provence-Méditerranée avec notamment les communes de Toulon, La Seyne-sur-Mer et Saint-Mandrier-sur-Mer. C’est la plus grande métropole du département du Var.

La rade est utilisée depuis l’Antiquité par les navires grecs puis romains, elle abrite aujourd’hui le port civil et militaire de Toulon. Elle est entourée de plusieurs forts protecteurs, comme le fort de Six-Fours, encore utilisé, ainsi que plusieurs autres comme le fort de Balaguier maintenant réformés et constituant un important patrimoine militaire. Autour de Toulon, de nombreuses montagnes forment une protection naturelle à la ville, et des forts y sont construits pour sa défense, ce sont les monts du Toulonnais avec notamment: le mont Caume – 804 m, le mont Faron – 584 m, le mont Coudon – 702 m…

Le port militaire dans la rade de Toulon

Le port militaire de Toulon est, devant Brest et Cherbourg, la plus grande base navale française. En ce début de XXIe siècle, elle abrite notamment la majeure partie de la force d’action navale, comprenant le porte-avions Charles de Gaulle, les 3 porte-hélicoptères amphibies (PHA) de Classe Mistral (BPC) Mistral, Tonnerre et Dixmude, les six sous-marins nucléaires d’attaque, classe Rubis. une douzaine de frégates et 4 avisos.

Au total plus de 60 % du tonnage de la Marine nationale française est à quai dans la rade de Toulon.  Le meilleur moyen de découvrir le port militaire est de prendre un de ces bateaux qui font le tour de la rade, donnant des informations sur les navires à quai.

Le fort de l’Éguillette

Le fort de l’Éguillette fait partie d’une ensemble de fortifications édifiées pour protéger la rade de Toulon. Il fut construit entre 1674 et 1685, protégeant la rade de l’intrusion de navires ennemis mais également le rivage seynois. Le fort présente contrairement aux formes rondes de la tour Royale ou au fort de Balaguier, une architecture carrée avec une tour et deux ailes obliques constituées à l’origine de parapet et embrasures à ciel ouvert équipés de 22 canons. Batterie basse, elle permettait un tir rasant destiné à toucher les coques en bois des navires de l’époque (les boulets de canons faisant éventuellement des ricochets sur la surface de l’eau).

Le fort de Balaguier

Le fort de Balaguier ou fort Balaguier fut édifié en 1636 dans le but de protéger des intrusions la rade de Toulon. Sa construction est décidée et entreprise à l’issue d’une inspection des côtes de Provence par Henri de Séguiran, premier président du parlement de Provence et lieutenant du grand maître de la navigation qu’était le cardinal de Richelieu.  En 1793, après que la ville de Toulon se sera livrée aux Britanniques, le fort sera le théâtre d’âpres combats entre les soldats de la République, guidés par Bonaparte, et les Britanniques.

La grande jetée ferme la rade de Toulon

La grande et la petite rade sont séparées par la grande jetée, une digue de 1500 mètres de long réalisée de 1877 à 1881 par les ingénieurs de la Marine du Roy de France et par les bagnards de Toulon.

La Tour royale

La Tour royale, également nommée Grosse Tour, est une tour à canons édifiée à Toulon à la pointe de Pipady, au début du XVIe siècle (1514) à l’initiative de Louis XII, afin de protéger la rade des intrusions ennemies.